La chapelle de Compassion

Cette chapelle est élevée en 1842 en reconnaissance à la Vierge pour la guérison de Rosalie Réthoré, atteinte d’une maladie incurable. L’ensemble est de style roman du XIXe siècle. La façade présente une niche abritant le Sacré Cœur. Un petit clocheton à colonnes la domine. Située à proximité de la voie ferrée, elle est touchée par les bombardements de 1945. En 1958, elle est restaurée. La toiture et le clocheton ont été restaurés en 2005/2006.

 

La mairie

La mairie est installée dans un vaste bâtiment rénové qui, à l’origine, est un collège. Au début du XVIIIe, le curé Tardeau fait construire un petit séminaire qui, dès 1704, accueille une centaine de jeunes sous la direction de l’abbé Marais. Mais, en 1710, pour des raisons inconnues, le séminaire se déplace à Beaupréau. Vers 1773, un petit collège est rétabli par les abbés Charles Cailleau et Etienne Charruau, mais il est à son tour transféré ailleurs, à Chemillé, en 1779. Le bâtiment ne semble pas avoir trop souffert pendant la Révolution, car, dès le début du XIXe siècle une partie est louée par la municipalité qui y installe la mairie. En 1888, le bâtiment est acheté et rénové. Réaménagé en 1952, il est restauré en 1999.

 

Église Saint Pierre – 1856 à 1862

Reconstruite sur l’emplacement de l’ancienne église, elle est agrandie côté est. Un différent oppose le curé Davy qui veut l’église près de son presbytère, tandis que le comte de Maillé la désire près de son château. Ce dernier l’emporte et le curé quitte la paroisse. La construction à trois nefs est de style ogival. Le clocher placé sur le côté est dominé par une flèche fleurdelisée. Deux vitraux décorent l’église : sur l’un, le Christ envoie Saint Pierre en mission, et sur l’autre Saint Louis est figuré sous le chêne de Vincennes. A l’intérieur est apposée sur un mur une ancienne plaque de cuivre datée de 1686 : René de Barjot, baron de La Jumellière, marquis de Moussy, s’engage à donner chaque année des vivres aux pauvres de la paroisse.

 

Monument d’une dame de Maillé

Dans la nef de droite, une imposante niche de style gothique du XIXe abrite une statue de religieuse, agenouillée, tenant dans ses mains un crucifix. Il s’agit de la bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé. Née en 1332, en Touraine, et morte en 1414 à Tours, elle appartient à l’illustre famille des Maillé. M. de Maillé, maire de La Jumellière à l’époque de la construction de l’église, commémore ainsi sa mémoire. Après une enfance très pieuse, Jeanne-Marie est mariée à R. de Sillé. Les époux font vœu de chasteté et pratiquent la charité, au grand désespoir de leur famille. Veuve à 30 ans, elle se retire près du tombeau de Saint Martin, dans le tiers ordre franciscain, et consacre sa vie aux pauvres et aux malades. Elle va même vivre un certain temps en ermite dans une forêt et revient mendiante. Elle a des visions, fait des miracles, des guérisons, des conversions, et prêche aux humbles comme aux riches, acquérant une grande notoriété. Vénérée à Tours dès le XVe siècle, elle est officiellement déclarée bienheureuse en 1871 par le pape Pie IX.

 

Oratoire Notre Dame d’Oyon

Sur le sentier d’Oyon, nous pouvons découvrir la grotte Notre Dame d’Oyon aménagée par des séminaristes. Une croix rappelle la tragique disparition de l’abbé Desmaux brûlé vif dans un incendie qui ravagea les coteaux en 1949.

Sur les coteaux de la vallée de l’Oyon, dans un écrin de verdure, un oratoire est élevé par l’abbé Desmaux et quelques séminaristes en 1908. Une grotte encastrée dans les rochers renferme une statue de la Vierge couronnée rénovée en 1999, entourée de quelques ex-voto. L’endroit reste sauvage et escarpé. C’est en ces lieux que l’abbé Desmaux, âgé, revenu à La Jumellière, trouve la mort en 1949, en brûlant des herbes et des branches, alors qu’il nettoie les environs de l’oratoire. Un petit monument élevé sur les lieux rappelle sa mémoire.

 

 

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