Le Château de la Tourlandry

Le Château de La Tourlandry fait partie des sites historiques touristiques de l’Anjou, il conserve les traces de l’Histoire de France du Moyen-Âge au Second Empire.

Il prend racine dès le XIe siècle avec le Seigneur Landry qui érigera une tour sur le toit de l’Anjou proche de son point culminant de 216 mètres. Cette tour du seigneur Landry donnera au Château son nom puis celui du village de La Tourlandry et restera protégée de douves, les deux seules encore en eaux naturelles du Maine-et-Loire.

Le Château actuel du Second Empire 1856 succède aux précédents châteaux édifiés depuis le XIe siècle. Il reste bordé de deux tourelles du XVIIe siècle rappelant la période du chevalier de La Tourlandry qui laissera un livre à grand succès en Europe intitulé « Livre pour l’enseignement de mes filles ».

La célébrité du Château actuel tient notamment aux visites répétées de Napoléon III matérialisées par la présence de trois séquoia offerts par l’Empereur en souvenir de son passage ainsi qu’un tableau de « Lorenzo di Credi » portant encore la mention « don de Napoléon III au Château de La Tourlandry » aujourd’hui dans l’église.

Ironie de l’histoire, avant le dernier Empereur de France, il s’agit de la dernière représentante de la monarchie des bourbons, la Duchesse de Berry en 1828 et 1832, qui se rendra au Château de La Tourlandry.

Depuis 2019, le Château est devenu site touristique et est ouvert au public. Restauré, il accueille tous les ans toujours plus de visiteurs.

 

Les Treize Croix

D’après la tradition orale et de vieux manuscrits, 13 croix établies autrefois en ce lieu et renouvelées en 1878, sont le mémorial de 13 victoires des catholiques sur les Huguenots aux XVI et XVII siècles.

 

Le Calvaire

Le calvaire a été érigé en 1867 par la volonté du Curé Vincent. Il est composé de blocs de granit, appelés communément «chirons», qui affleurent en de nombreux endroits. Ces blocs ont été transportés par des bœufs, sous la conduite de paroissiens bénévoles. Il fallait parfois des attelages exceptionnels : 40 bœufs. Une fois, on alla jusqu’à 44 bœufs pour traîner la « déesse », pierre mégalithique de 25 tonnes. L’ensemble, haut de 8 à 10 mètres, mesure 60 mètres de pourtour.

 

Le vieux clocher

Le vieux clocher, vestige de l’ancienne église, est un des rares clochers à bulle des Mauges. Il a été édifié en 1804 à l’initiative du Curé Robineau. Ce clocher venait conforter l’église reconstruite en hâte après qu’elle fut incendiée, ainsi que le bourg, le 22 janvier 1794, par les colonnes infernales du Général Thureau. La toiture subit, depuis sa construction, deux sinistres : en juin 1848, un coup de foudre décapita le clocher, et, en février 1993, un incendie détruisit charpente et couverture.

 

Menhir de la Rigaudière

Ce menhir en forme ovoïde mesure selon ses faces 3,10 m à 3,30 m de hauteur, peut-être un monument druidique, christianisé par l’adjonction d’une haute croix, l’an 1862, et d’une plaque de fonte, sur laquelle on peut lire ces mots latins : « Fugiant-partès-adversae », et « Christus Vincit-Régnat-Impérat ». Sa circonférence est en moyenne de 5,10 m. Selon les données scientifiques de M. Laborde, ce peulvan pourrait dater de plusieurs milliers d’années, et son poids 20 000 kg environ. Appelé aussi « Pierre qui tourne » à la croisée de trois chemins, correspondant aux trois faces du menhir. A quelques centaines de mètres de ce peulvan sont implantés deux « cromlechs » (cercles de pierres).

 

Jardin des Chirons

Réalisé en 2004 dans le cadre du sentier des Crêtes, près des Treize Croix, en direction de la Planche Grelet. Il est la représentation du sol granitique de la commune.

Localisation