L’église Saint-Pierre

De style roman, elle a la particularité du chœur incliné par rapport à la nef pour rappeler la tête inclinée du Christ sur la croix ; la nef fut élargie au début du 20ème siècle. À noter (transept gauche) le vitrail du « Pater des Vendéens » rappelant le pardon accordé par le général d’Elbée aux 400 prisonniers républicains enfermés dans l’église lors du grand choc de Chemillé le 11 avril 1793.

 

La nouvelle église Notre-Dame

Située place des Perrochères, l’église est construite de 1879 à 1884 pour remplacer l’ancienne église Notre-Dame, devenue trop petite. Son architecture de style roman de transition (entre le roman et le gothique) emprunte des éléments à l’Anjou et au Poitou, sans oublier de rappeler l’ancienne église Notre-Dame. À noter une série de vitraux historiés mêlant scènes d’Évangile, vie des Saints et histoire locale (Pétronille, la Sainte-Larme, Saint-Léonard…).

 

L’église romane Notre-Dame

Érigée fin 11ème siècle, elle aurait été consacrée selon la tradition par le pape Urbain II en 1096. Restaurée et agrandie aux 15ème, 16ème puis au 18ème siècles, elle fait partie des rares églises romanes de la région épargnées par la Révolution. Selon l’historien d’art J. Mallet, son clocher roman constitue l’un des plus beaux de l’Anjou. Roman, Gothique flamboyant, Renaissance, tous les styles architecturaux y sont présents. Le portail du 18ème, la tour d’escalier du 15ème, le chevet roman à 3 absides (l’une centrale, les deux autres sur les bras du transept) ainsi que les nombreuses sculptures sont autant d’aspects architecturaux à admirer. A voir à l’intérieur, les arcades médiévales, la chapelle du Rosaire, le maître-autel, les scènes peintes et le chœur qui abrite sous les badigeons des fresques très anciennes. Abandonnée en 1885, elle est classée aux M.H. en 1929, et fait l’objet depuis 2004, d’un programme de restauration.

 

Les ruines de la collégiale Saint-Léonard

Édifice de style roman érigé à la fin du 11ème siècle pour abriter les reliques de la Sainte-Larme. Remaniée aux 16ème et 18ème siècles, elle est incendiée à la Révolution. Aujourd’hui, il subsiste une absidiole encore revêtue de peintures avec un autel à la romaine, une partie du bras sud du transept, le mur sud de la nef arrasé.

 

La porte du château

Vestiges de l’ancien château de Chemillé, la porte du château est l’une des rares traces visible rappelant la présence de la puissante forteresse médiévale. Datée du 13ème siècle, son architecture en rucher d’abeilles lui a valu d’être classée aux M.H. Curiosité, elle est surmontée d’un curieux personnage affectueusement baptisé « le bonhomme Chemillé ». A voir également, la poterne sud(IMH), une tour dite « tour du Pendu », ainsi que des pans des remparts du château et des murailles de l’ancienne ville close depuis la Coulée Verte.

 

Le château du Cloître

Ce château a été construit par l’architecte angevin René Hodé dans la seconde moitié du 19ème siècle, près des vestiges de l’ancien prieuré bénédictin dont il abrite une partie des vestiges du cloître. Il est caractéristique d’une restauration de demeure bourgeoise dans le style néo-gothique.

 

Le château de l’Echo (privé)

Le château est construit par René Hodé en 1867-1868 pour la famille Gourdon. C’est là que vécu Pierre Gourdon, écrivain local disciple de René Bazin. Une plaque apposée à l’entrée rappelle que le général de Gaulle, apparenté à cette famille (Geneviève Antonioz de Gaulle), y séjourna plusieurs fois. À noter, les écuries qui portent l’inscription « Alleluia ».

 

Le lavoir du 19ème siècle

Son mécanisme très particulier et unique en Anjou est sans doute l’œuvre de techniciens locaux. Son plancher mobile est actionné par un système permettant une remontée continue de l’avant de tout le plancher.

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